Présentation

« Je suis un designer de mode freelance pour différentes marques internationales mais avec la mondialisation de l’industrie, même si j’étais à Paris, je travaillais de plus en plus avec des agents basés en Chine, en Inde, au Bangladesh, etc.
Je passais ma vie derrière un écran.
J’ai perdu ma passion pour la mode en raison du coté « trop technique et non éthique » de ce type de production de vêtements.
J’ai donc décidé d’arrêter cette activité un temps et de revenir à un mode de travail
plus artisanal.
J’ai pris des leçons en cours du soir (après mon travail) pour apprendre une ancienne technique de broderie appelée le crochet de Lunéville,
C’est une technique utilisée généralement en Haute Couture par les plus grandes marques de mode tel que Chanel, Givenchy, Dior, etc.
L’atelier de broderie le plus reconnu à Paris et la Maison Lesage appartenant à Chanel depuis quelques années, mais ile travaillent toujours pour toutes les marques les plus prestigieuses.
La femme qui m’a enseigné cette technique est une ancienne employée de la Maison Lesage.
Elle a travaillé, avant d’enseigner, sur de nombreux chefs-d’œuvre de la Haute
Couture que l’on peut voir aujourd’hui dans le musée et les expositions de mode.
Pour parler de mes insectes, j’ai vu une « série de photos » d’insectes photographiée aux aurores et recouvert par la rosée. C’était vraiment incroyable et toutes ces gouttes d’eau sur les insectes me faisaient penser à une armure de perles étincelantes et j’ai décidé, pour ma 1re collection de cadres, de reproduire le sentiment que J’avais eu lors de mon premier regard sur ces images.
C’était aussi un moyen de donner une vision différente des insectes, les rendre beaux même pour la personne habituellement effrayée et montrer la beauté qui nous entoure même dans la créature la plus petite, ou la plus repoussante selon la norme.
Chaque insecte brodé est unique, c’est un travail de plusieurs jours.
J’utilise de l’organza ou du tulle de soie, des perles de cristal, des perles de verre,
des strass swarovsky, de paillettes françaises (vintages car elles ne sont plus produites) etc. C’est un mélange de techniques à l’aiguille de crochet de Lunéville. Ce travail est long, fragile et délicat. »